Gestion des émotions : comment vivre le deuil d’un être cher ?
Le deuil est vécu comme un long calvaire. Il suit un cheminement qui passe à travers différents sentiments. Il est primordial d’adopter une bonne gestion des émotions lors de la perte d’un être cher. Cela évite de sombrer dans la dépression et de perdre goût à la vie.
Le déni face au décès et la colère contre l’injustice
La première réaction naturelle face à un décès reste le déni. Celle qui vient de perdre un être cher refuse d’admettre la situation. Il faudra du temps pour admettre que cette personne à laquelle elle a beaucoup tenu s’en va pour un autre monde. Rapidement, l’absence se transforme en colère. Les personnes endeuillées sont submergées par un sentiment qu’elles ne parviennent pas à identifier dans un premier temps. La colère est dirigée envers tout. L’entourage paie le prix d’une sensibilité à fleur de peau. Il arrive aussi que toute cette pulsion colérique soit refoulée. Elle est contenue et enfouie au fond de la personne. Cela entraîne parfois un vrai blocage émotionnel. Les sentiments gardés en réserve restent discrets en temps normal, mais ils provoquent de temps à autre des réactions inattendues. Une libération émotionnelle reste indispensable pendant un deuil. Pour cela, on peut suivre les conseils de détox émotionnelle du site emotions-detox.fr. Pour avancer dans la vie, il est important de trouver l’équilibre et ne plus se laisser submerger par ses émotions négatives.
Ne pas laisser ce courroux se transformer en culpabilité
Lorsque la colère n’a pas été exprimée, elle est dirigée vers soi. Les personnes ayant perdu un être cher ont tendance à s’en vouloir. Elles développent un immense sentiment de culpabilité. En cherchant un sens à la mort d’un proche, les personnes endeuillées ne parviennent pas à trouver une explication. C’est aussi la raison pour laquelle elles vont se sentir coupables. Certaines d’entre elles vont même jusqu’à se dire qu’elles auraient dû faire quelque chose pour empêcher la mort. Ce sentiment n’a pas lieu d’être puisque les choses se passent souvent sans que l’humain ait à expliquer ou à empêcher quoi que ce soit. Endosser la responsabilité d’une perte reste une réaction courante qu’il faudra éviter autant que possible. Cela peut plomber toute une existence. Alors, dès que les premiers signes de culpabilité apparaissent, il vaut mieux en parler à un confident ou demander de l’aide à un professionnel. Ce dernier peut être un prêtre ou un psychologue.
Être triste face au deuil, mais recommencer à vivre normalement
Le deuil est à faire. Il doit peser sur le quotidien pendant un certain temps. Revenir rapidement à une vie normale peut entraîner des séquelles. Se distraire pour essayer d’oublier peut aussi attendre. Dans un premier temps, il faudra accepter l’échec. Il est nécessaire de reconnaître qu’en ce bas monde, personne ne peut rien contrôler. Alors, autant que possible, il faudra apprécier chaque instant de la vie. Il est aussi indispensable de retrouver les repères habituels. Parfois, le décès d’un proche demande la reconsidération des priorités. La mort d’un mari oblige quelques fois les veuves à changer de maison et d’emploi. Les mêmes pratiques restent facultatives, mais elles peuvent aider à avoir de nouveau une vie normale. L’idée n’est pas de chercher à oublier, mais à reprendre les choses où elles s’étaient arrêtées. Ce serait encore mieux s’il est possible d’écrire une nouvelle page.